Une bonne gestion confirmée !

Les chambres régionales des comptes établissent régulièrement des rap­ports sur la gestion des collec­tivités locales notamment. À Beaucaire, après un rapport ren­du public en 2014, la chambre régionale des comptes a com­mis un nouveau rapport, rendu public ce mois-ci, concernant les années 2013 à 2020. Un rap­port bien loin de celui rendu en 2014 (qui concernait la gestion de l’ancien Maire) et qui met en avant la gestion saine de Julien Sanchez et ses équipes. Ainsi, après 15 mois de tra­vail, la chambre régionale des comptes ne peut que se satis­faire des indicateurs financiers de la commune et ne formule aucune recommandation sur les marchés publics, preuve d’une gestion rigoureuse et de qualité. En effet, après ces longs mois de contrôle et des milliers de documents deman­dés et consultés (occupant pendant plusieurs semaines élus, cabinet du Maire et ser­vices de la ville en pleine pé­riode pré-électorale et élec­torale), la Chambre Régionale des Comptes d’Occitanie a « accouché d’une souris » en ne formulant que 7 petites re­commandations, en quasi-to­talité étrangères aux questions comptables et budgétaires, comme par exemple « élabo­rer et mettre en œuvre un plan d’évaluation et de prévention des risques psychosociaux » (plan qui est par ailleurs en cours d’élaboration).

Une bonne santé financière retrouvée

Le contrôle de la fiabilité des comptes est le rôle pre­mier des chambres régionales. Et en la matière, le rap­port publié et présenté aux élus en conseil municipal le 18 décembre dernier est clair.

Pour les magistrats de la chambre : « Les rapports d’orientation budgétaires n’appellent pas d’obser­vation ». De même, les budgets annexes industriels et commerciaux, qui sont des budgets importants « n’appellent pas d’observation » ce qui témoigne de l’extrême rigueur dans l’utilisation des fonds publics.

Mieux, le rapport relève « une amélioration significative de l’excèdent brut de fonctionnement ». Là aussi cela témoigne de la pertinence avec laquelle la municipalité utilise les deniers publics. Ce même rapport soulève que « la capacité de désendettement s’est améliorée, passant de 9 ans à 4,9 ans ». On est bien loin du chaos dénoncé faussement par certains élus d’opposition.

Par comparaison, le rapport qui avait été rendu en 2014 sur la gestion 2008-2014 parlait lui d’une « fragilisation des finances communales ». Force est donc de constater que depuis son élection Julien Sanchez a remis les finances de la ville sur la voix de la saine gestion.

Le Maire obtient des subventions

Le Maire et son équipe portent de nombreux projets. Pour mener à bien les investissements de la commune, la municipalité met un point d’honneur à solliciter ses partenaires pour des subventions dès que cela est possible, plusieurs années à l’avance et en revenant régulièrement à la charge.

Ce lourd travail porte ses fruits. Ainsi, ces deux dernières années, plus de 3 millions d’euros de subventions ont été obtenus (et d’autres demandes sont en cours d’instruction) parce que les projets sont bons et sont salués par les cofinanceurs comme étant de bons projets nécessaires.

L’opposition Beaucairoise et la Chambre régionale des comptes peuvent bien dire ce qu’elles veulent… la réalité est là.

En 2020 :
– 766 640 € obtenus de l’État (plan de relance) pour la réhabilitation-extension de l’école Nationale (tranche 1)
– 559 696 € obtenus de l’État pour la réhabilitation-extension de l’école Garrigues Planes (tranche 2)
– 111 622 € obtenus de l’État pour la sécurisation des écoles face au risque terroriste
– 398 139 € obtenus du département pour la réhabilitation-extension de l’école Garrigues Planes
– 59 897 € obtenus de l’Etat (plan de relance) pour la réfection du toit terrasse de l’école élémentaire de la Moulinelle
– 50 000 € obtenus de la région pour la rénovation énergétique de l’école maternelle de la Moulinelle
– 22 100 € obtenus de l’État pour la création du nouveau centre de supervision de vidéoprotection
– 2 750 € obtenus de la région pour l’extension des jardins familiaux

En 2019 :
– 560 417 € obtenus de l’État pour l’extension-réhabilitation de l’école Garrigues Planes (tranche 1)
– 209 900 € obtenus de l’État pour le développement de la vidéoprotection
– 108 500 € obtenus de l’État pour la création du skatepark
– 90 483 € obtenus de la région pour la création du skatepark
– 37 000 € obtenus de la région pour les études de faisabilité du projet de PEM (halte SNCF)
– 28 670 € obtenus de la CAF pour l’installation d’une climatisation au centre aéré maternel
– 6900 € obtenus de la CAF pour des équipements pour la crèche municipale
– 2 780 € obtenus de la CAF pour un projet d’investissement autour de l’alimentation à la crèche municipale

 

Une gestion en bon père de famille

Le rapport soulève que la commune prévoit toujours des dépenses de fonctionnement supérieures au réel et des recettes inférieures, ce qui démontre que tout est parfaitement maîtrisé et que la commune est gé­rée avec prudence.

Il est par exemple à noter que le rap­port souligne la baisse de la masse salariale, alors que le rapport de 2014 constatait une augmentation majeure des dépenses de personnel entre 2006 et 2012 sous de précé­dentes municipalité (109 agents stagiairisés sous l’ancien Maire ayant débouché sur des titularisations de fonctionnaires). La stratégie de Ju­lien Sanchez en la matière a porté ses fruits et a permis de remettre la ville sur la bonne voie.

En bref

Si la Chambre Régionale des Comptes salue l’amélioration nette des comptes de la ville, la baisse de l’endettement et la baisse de la masse salariale sous la municipalité Sanchez, la Chambre relève un manque de cadres parmi les employés de Mairie et invite la commune à embaucher davantage de cadres.

Il est vrai que sur le mandat 2014-2020, le Maire a préféré ne pas em­baucher davantage et baisser la masse salariale pour plutôt mettre de l’argent sur des projets structurants pour la ville (amélioration des écoles, Sud Canal, réfection de voiries, halte SNCF, etc.).

Le Maire, les élus, le cabinet du Maire (2 employés) et la direction générale des services ont alors absorbé beaucoup de travail plutôt que d’embaucher des cadres. Ce « choix » est donc assumé.

La Chambre en profite pour reprocher au directeur de cabinet d’ab­sorber trop de travail et notamment des tâches qui ne relèveraient pas de son rôle. La ville de Beaucaire va, comme le permet la procé­dure, demander à la Chambre la mise en oeuvre de rectifications de plusieurs de ses conclusions contenant des erreurs d’appréciations manifestes.

Dans l’hypothèse d’un refus, la commune se réserve le droit de saisir le Conseil d’Etat.

Enfin, la Chambre sort à de nombreuses reprises de son rôle en jugeant en opportunité et en ayant à de multiples re­prises des prises de position politiques partisanes gau­chistes macroniennes, prenant ainsi par exemple parti pour le retour des repas de substitution dans les cantines scolaires. Chacun jugera.