Justice : La Présidente du RCB condamnée

Depuis l’élection de Julien Sanchez en tant que Maire de Beaucaire, de mauvais perdants croient pouvoir utiliser tous les moyens pour s’en prendre aux élus légitimes choisis par les habitants de Beaucaire et à ceux qui travaillent avec eux ou sous leur autorité.
Injure, diffamation, propagation de fausse nouvelle : on ne compte plus les entorses au « vivre ensemble » de la part de gens qui prétendent pourtant à longueur de journée en être les seuls et uniques promoteurs.
Pour tenter de justifier leur comportement inacceptable et fautif, certains opposants parlent même de « harcèlement démocratique », comme si la démocratie pouvait justifier et légitimer le harcèlement.

Hier 28 février, la Cour d’Appel de Nîmes rendait sa décision concernant Madame Laure Cordelet, Présidente du Rassemblement Citoyen de Beaucaire, association regroupant une quinzaine d’habitants de Beaucaire (sur 16 000) habituée des micros et des caméras malgré sa très faible représentativité.
Poursuivie pour diffamation et injures, Laure Cordelet a donc été condamnée civilement par la Cour d’Appel de Nîmes pour avoir jeté publiquement le discrédit sur les policiers municipaux de la commune dans un but de désinformation et de malveillance.
Elle doit verser 300 euros de dommages et intérêts à chacune des 19 parties civiles et rembourser 50 euros de frais de justice à chacune des 19 parties civiles, soit 6 650 euros en réparation de ses écrits de dénigrement injustes et blessants pour les forces de l’ordre.

Dans notre démocratie, il y a une limite à la liberté d’expression : c’est l’injure et la diffamation.
La Ville de Beaucaire, qui avait accordé la protection fonctionnelle à ses élus et employés dans cette affaire, se félicite de cette décision de justice et souhaite qu’à l’avenir chacun conserve la mesure qui sied à la vie démocratique.
Etre opposé à des idées, à des élus, n’autorise pas à salir ces élus et les fonctionnaires municipaux astreints à un devoir de neutralité qui ne font que leur difficile travail.
Mais il est vrai que pour avoir accès à un micro ou une caméra, certains sont aujourd’hui prêts à tout. Qu’ils sachent que leurs comportements condamnables seront systématiquement poursuivis.