Mobilisation des policiers face aux agressions de leurs collègues à Champigny

Ce mardi 9 janvier, la Police Nationale de Beaucaire-Tarascon et la Police Municipale de Beaucaire ont participé à la mobilisation de soutien devant le commissariat de Tarascon pour leurs collègues agressés à Champigny dans la nuit du 31 décembre dernier.
Jean-Pierre Fuster, premier adjoint au Maire de Beaucaire, accompagné de plusieurs élus dont Stéphane Vidal, adjoint au Maire délégué à la sécurité, était présent afin de soutenir les forces de l’ordre.

Dans la nuit du 31 décembre, deux policiers se sont fait violemment agresser à Champigny (dont une policière, frappée à terre). La vidéo de leur lynchage a été visionnée des millions fois sur internet et a créé un scandale d’ampleur nationale. Cette agression, loin d’être un cas isolé, montre une fois de plus que l’insécurité est permanente pour les agents des forces de l’ordre considérés comme des cibles.
C’est ce ras-le-bol qu’ils ont voulu dénoncer en se mobilisant pour leurs collègues. Ils ont également demandé plus de moyens humains et matériels afin de pouvoir intervenir et pratiquer leur métier en toute sécurité.
À Beaucaire, pour pallier aux manques d’effectifs de la police nationale, et même si la police municipale n’a pas les mêmes prérogatives que la police nationale, le Maire a fait passer de 13 à 23 (et bientôt à 25) le nombre de policiers municipaux, la police municipale tournant maintenant 24 heures sur 24 (fait quasi unique en France pour une ville de 16 000 habitants).

La Mairie de Beaucaire sera toujours aux côtés des forces de l’ordre face à la racaille et réclame la présomption de légitime défense pour les policiers.

Retenu sur les plateaux de télévision et de radio pour défendre sa mesure républicaine de suppression des repas de substitution dans les écoles publiques de Beaucaire, Julien Sanchez a profité de cette audience importante pour adresser sur France Info puis sur RMC un message de soutien aux policiers pour leur action nationale en souhaitant pleine réussite à leurs manifestations et en réclamant des moyens pour eux.