Adessias « Pierrot »

Communiqué de Presse de Julien Sanchez, Maire de Beaucaire

J’ai appris tout à l’heure le décès d’un visage bienveillant, amical et même familier pour toute la Camargue dont il était un ambassadeur remarquable.
Fils d’Henri Aubanel et de Frédérique de Baroncelli, Pierre Aubanel n’est plus.

En tant que Maire de Beaucaire et en tant qu’homme, cela m’attriste profondément. Car lorsque je pense à lui, ce sont d’abord plusieurs notions qui me viennent à l’esprit : notre identité, nos traditions, auxquelles il était si attaché.
Pierre Aubanel, « Pierrot » pour les amis, c’était aussi l’incarnation de plusieurs valeurs et qualités : le travail, la passion, la modestie, la gentillesse, l’âme d’artiste, la poésie, la culture, la famille.

Pour Beaucaire, Pierre Aubanel c’était aussi un grand Monsieur qui nous manquera.
Manadier encadrant les fameux « 100 taureaux » chaque été à Beaucaire, il était lié indissociablement à notre Ville, à son histoire et à ses habitants. Raison pour laquelle je lui avais remis la médaille de la Ville de Beaucaire en 2016.
Nous devions d’ailleurs, le 15 avril prochain, à l’occasion de la première journée du Muguet d’Or, célébrer dans nos Arènes les 50 ans de sa manade et ses 80 ans.
Cette journée lui sera bien évidemment dédiée et un hommage particulier lui sera rendu.

Ces dernières années, avec mon adjointe à la culture et aux traditions, nous avions eu l’honneur de le recevoir à plusieurs reprises : pour son exposition de photographies de notre Camargue en avril 2016 où nous lui avions avec ses fils fait la surprise de lui faire une haie d’honneur, ou encore en juin 2017 pour le week-end de la Tradition où il était venu animer une conférence très intéressante.

Pierre Aubanel est quelqu’un que je n’oublierai jamais. Par sa grande sensibilité, sa simplicité, son écoute, sa patience, sa bienveillance, son sourire. J’ai sous son regard pratiqué mon premier bistournage, chez lui, à Saint-Gilles. Moment qui fut à la fois mémorable et particulier.
Chaque jour, en entrant dans mon bureau de l’Hôtel de Ville, en admirant les deux magnifiques photos de taureaux et de chevaux que j’ai disposés sur les murs et dont il était l’auteur, je pensais à lui, à notre Camargue, à la beauté de nos traditions et de nos paysages.

En mon nom, au nom du conseil municipal et au nom de l’ensemble des Beaucairois épris de traditions, j’adresse à sa famille et à ses proches mes plus sincères condoléances.