La Justice adresse une leçon de journalisme et de démocratie à Midi Libre

En France, comme dans toute société démocratique, toute personne mise en cause dans un média a la liberté d’exercer son droit de réponse.
Le 3 mai 2016, la Présidente du Conseil régional (depuis condamnée pour discrimination à l’encontre de la commune de Beaucaire) a cru bon devoir prendre à parti le Maire de Beaucaire à travers plusieurs propos virulents et contrevérités dans une interview accordée au quotidien Midi Libre.
Elle méprisait également dans cet entretien les besoins des beaucairois.

Le directeur de la publication de Midi Libre, non content d’avoir publié ce texte sans donner la parole à Julien Sanchez, a ensuite refusé d’insérer dans le journal le droit de réponse du maire.
La commune a donc saisi les juridictions pour réparer ce manquement à la loi et à la déontologie la plus élémentaire et laver l’honneur des beaucairois.
Après 5 ans d’une longue procédure (passée par le Tribunal correctionnel, la Cour d’appel et la Cour de cassation renvoyant l’affaire en appel), la Cour d’Appel de Nîmes vient ce 11 mai 2021 de condamner le directeur de la publication de Midi Libre à publier le droit de réponse de Julien Sanchez envoyé à l’époque. Elle l’a en outre condamné au paiement des frais de justice ainsi qu’à des dommages et intérêts.

La Ville de Beaucaire se félicite de cette décision de justice.
Elle rappelle que c’est la deuxième fois qu’un directeur de la publication de Midi Libre est condamné dans une affaire l’opposant à la Mairie de Beaucaire.
Il serait souhaitable qu’à l’avenir ce média se comporte comme un journal d’information et non comme un organe de propagande.
Il en va du respect des valeurs fondamentales de notre démocratie et de notre République.