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Le Maire de Beaucaire reçu par le Ministre de l’Education Nationale

Le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer invitait hier soir en son Ministère les Maires des communes ayant des écoles situées en REP+ et ayant dédoublé leurs CP à la rentrée 2017 afin d’échanger avec eux sur la réforme.
Le Maire de Beaucaire, très attaché au bien-être des petits Beaucairois, faisait partie de la cinquantaine d’élus de toute la France qui avait fait le déplacement à Paris (sur cette photo les élus d’Orly et Hombourg-Haut auprès du Ministre avec le Maire de Beaucaire).

Le Maire de Beaucaire, qui n’a pour le moment pas souhaité juger sur le fond cette réforme annoncée aux communes en catastrophe dans l’été (le recul n’étant pas encore suffisant pour le faire honnêtement) a relayé les premières remarques positives des enseignants Beaucairois sur celle-ci mais aussi attiré l’attention du Ministre sur le coût très important de la nouvelle réforme pour les municipalités sans compensation de l’Etat.
En effet, cette réforme a déjà coûté très cher aux communes qui ont dû dédoubler cette année en catastrophe les CP des écoles situées en REP+ (recours à du personnel technique supplémentaire, travaux en régie, etc.). Le tout alors que ces dépenses n’étaient pas prévues puisque la réforme a été décidée dans l’été.

L’an prochain, pour pouvoir dédoubler les CP en REP et les CE1 en REP+, la Ville de Beaucaire va devoir trouver plus de 200 000 euros (directement et exclusivement liés à cette réforme) pour réaliser des travaux, une somme énorme pour une commune de 16 000 habitants qui s’ajoute à tout le reste et devra être prise au détriment d’autres investissements nécessaires si l’Etat n’aide pas les communes en accompagnant sa réforme.
Tous les autres Maires présents (quelles que soient leurs étiquettes politiques) ont eux aussi fait part de leur vive inquiétude et de l’impossibilité de procéder à des dédoublements dans de bonnes conditions sans aide financière de l’Etat (qui plus est en période de baisse des dotations).
En vertu du principe de libre administration des collectivités, il serait anormal et injuste que ce soit aux communes de payer les conséquences de réformes mises en place soudainement par l’Etat alors que celui-ci baisse les dotations.
Pour information, cette année, beaucoup de villes ont déjà été dans l’impossibilité matérielle de mettre en place la réforme de manière complète car dans beaucoup de villes les locaux existants ne le permettaient pas.
De nombreux articles de presse font état de ces problèmes dans toute la France.

A l’issue de cette rencontre, le Maire de Beaucaire a aussi pu évoquer avec le Ministre le projet ambitieux de réhabilitation et d’extension de l’école Nationale, principale école du quartier prioritaire, qui coûtera environ 3,5 millions d’euros à la commune.
Une réhabilitation qui aurait dû être menée il y a plus de 10 ans mais qui n’a jamais été entreprise par personne.
Le Maire actuel, lui, a fait voter les travaux en conseil municipal et ceux-ci commenceront pour la rentrée 2018 (la réforme soudaine et imprévue des dédoublements de classes tombée cet été obligeant en ce moment la commune à revoir totalement son projet alors qu’un premier projet avait été arrêté en concertation avec l’équipe pédagogique et que les travaux allaient commencer sur l’été 2017).

Ces travaux lourds se déroulant pour le bien des enfants, dans une école de REP+ et d’un quartier dit prioritaire dont le Maire veut qu’elle soit une école pilote, le Maire a demandé au Ministre de s’engager sur un accompagnement financier sur une part importante des travaux de cette école afin d’offrir de bonnes conditions à nos enfants du centre-ville.
Le Ministre s’est montré très attentif aux requêtes formulées.
Dans l’intérêt des petits Beaucairois, souhaitons que des suites soient données aux demandes exprimées par notre Maire.
Une aide de l’Etat permettrait en effet de faire davantage encore pour nos écoles pour lesquelles la municipalité agit déjà énormément pour compenser le retard pris sous le mandat municipal précédent en terme d’investissements.
Chaque semaine, des travaux parfois attendus depuis 10 ans ou plus sont faits dans nos 11 écoles publiques à la demande du Maire et de ses adjoints (aux affaires scolaires, aux travaux). Avec plus d’argent nous pourrions faire davantage encore.