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VIDEO – Beaucaire candidate pour un lycée d’enseignement général

En 2015, le conseil régional Languedoc-Roussillon faisait savoir qu’il allait construire un lycée d’enseignement général dans le Gard.
Une semaine plus tard, la Ville de Beaucaire, 4e ville du Gard et première ville gardoise en nombre d’habitants à ne pas avoir de lycée général, réunissait un conseil municipal pour candidater la première.
Aujourd’hui, la Présidente du Conseil Régional ou son Vice-président se sont rendus dans toutes les villes candidates pour examiner les sites proposés… sauf à Beaucaire !
Une attitude clairement discriminatoire.

Carole Delga refusant par ailleurs depuis plus d’un an de rencontrer le Maire de Beaucaire et assumant clairement ce refus qui ne l’honore pas et qui fait honte à notre démocratie, la Ville de Beaucaire publie aujourd’hui une vidéo pour défendre le lycée général à Beaucaire car la candidature de Beaucaire est tout simplement et objectivement la plus légitime et la meilleure.

La Ville de Beaucaire rappelle que Carole Delga comparaîtra demain mardi 28 février 2017 au Tribunal Correctionnel de Nîmes, poursuivie pour discrimination par la Ville de Beaucaire qui n’entend pas se laisser discriminer pour de basses raisons politiques.
Les enfants de Beaucaire ne doivent pas être pris en otage par la politique politicienne !

Jeunes, parents d’élèves, acteurs économiques, élus de Beaucaire mais aussi élus de communes limitrophes témoignent avec leurs mots leur soutien à la candidature de Beaucaire, au-delà des idées politiques.

Après la vidéo sur la Halte SNCF de Beaucaire et sa desserte insuffisante en transports régionaux, cette vidéo sur l’indispensable lycée d’enseignement général à Beaucaire est la deuxième que diffuse la Ville à destination du Conseil Régional.
La Ville de Beaucaire continuera à procéder de cette façon puisqu’il semble depuis plus d’un an impossible d’approcher la Présidente du Conseil Régional pour lui parler posément des projets concrets souhaités ou portés par la municipalité de Beaucaire (halte SNCF, lycée d’enseignement général, soutien de la région aux investissements dans les quartiers prioritaires de Beaucaire comme la réhabilitation de l’école Nationale, principale école du quartier prioritaire du centre-ville menée par la Ville dès 2017 pour 3 millions d’euros, soutien à la mise en accessibilité des bâtiments publics aux personnes à mobilité réduite, intégration de Beaucaire dans les “grands sites”, amélioration du centre bourg, etc.).

Carole Delga avait promis en décembre 2015 d’être la Présidente de tous les habitants de la Région.
Beaucaire, le Gard et l’ex Languedoc-Roussillon font-ils vraiment partie de La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée ? Et ont-ils aujourd’hui une Présidente ? 

 
 

Le président du département à Beaucaire

Vendredi 30 septembre, Jean-Pierre Fuster, conseiller départemental, et l’ensemble des Maires du canton de Beaucaire, recevaient la visite de Denis Bouad, Président du conseil départemental.

Le président du conseil départemental venait en effet expliquer aux élus un nouveau dispositif mis en place en 2017 : le pacte territorial, voté à l’unanimité par tous les groupes politiques du conseil départemental.

À partir de 2017, le conseil départemental signera un pacte avec chaque commune et chaque communauté de communes du Gard pour s’engager sur l’accompagnement d’un projet par collectivité sur une période de 2 ans.

Une façon de fonctionner qui a au moins le mérite de ne pas totalement exclure (comme c’était souvent le cas par le passé) les soutiens aux projets des Maires ayant des appartenances politiques différentes de celles du président du département de l’époque.

Julien Sanchez a donc félicité le président du département pour cette manière de fonctionner, tout en déplorant l’improvisation et l’amateurisme dans l’organisation.
En effet, les communes n’ont reçu les directives sur ce pacte que le 30 septembre et doivent rendre un dossier complet pour le 15 octobre (après avoir passé une délibération en conseil municipal qui doit être convoqué 5 jours francs auparavant).
Les élus de Vallabrègues et Jonquières ont également regretté ce mauvais “timing”. Lire la suite