Beaucaire : des projets, de l’ambition et une saine gestion

Jeudi matin, le Maire Julien Sanchez réunissait les élus pour un important conseil municipal lors duquel 36 délibérations ont été étudiées. Outre des délibérations de gestion courante de la ville, le Maire a présenté les comptes de l’année 2022 et le budget 2023.Les comptes 2022 confirment la bonne santé de BeaucaireNon sans fierté, Julien Sanchez a présenté aux élus le bilan comptable de l’année 2022. Avec un résultat net de près de 8 millions d’euros, une épargne nette (capacité d’autofinancement) qui a progressé de près de 54% ces dernières années, des investissements importants et historiques avec une ville largement moins endettée que la moyenne nationale et dont la capacité de désendettement est excellente, le Maire avait de quoi afficher un large sourire.Ces bons résultats sont d’autant plus à souligner que la baisse cumulée des dotations de l’État aux communes a fait perdre plus de 3,3 millions d’euros à Beaucaire ces 9 dernières années.Chaque euro dépensé doit être utileLa santé financière de Beaucaire ne serait pas si bonne si le Maire ne veillait pas à ce que « chaque euro dépensé soit utile » comme il le répète à ses services au quotidien.La gestion rigoureuse de Julien Sanchez ne s’arrête pas là. Chaque investissement fait l’objet d’une demande de subvention. « S’il faut retarder de quelques mois ou d’un an ou deux un investissement pour pouvoir prétendre à un financement, je le fais volontiers » rappelle-t-il, insistant sur le fait que l’argent de la ville est avant tout celui des habitants.Avec cette méthode et sa capacité à défendre sa commune, Beaucaire obtient des subventions importantes. Ces 4 dernières années, ce sont près de 9 millions d’euros de subventions qui ont été obtenus, une véritable reconnaissance de la qualité des projets portés par la municipalité de la part des nombreux cofinanceurs.2023 : des investissements historiquesLe conseil municipal a aussi été marqué par le vote du budget 2023 qui prévoit un montant d’investissements historique avec près de 35 millions d’euros permis grâce à un travail de fond colossal de la municipalité.Fin de la réhabilitation de l’école Garrigues Planes, extension de la base nautique, création du pôle d’échange multimodal, création d’un premier terrain synthétique, réfection de la première partie de la route de Nîmes (entrée de ville), travaux de voirie,… : l’année 2023 sera une fois de plus sous le signe des travaux. Depuis 2014, la municipalité a en effet pris le parti de remettre progressivement à niveau avec ambition les équipements structurants de la commune qui avaient été laissés à l’abandon, mais aussi d’en créer d’autres ainsi que de travailler concrètement à la création d’un nouveau quartier d’habitat neuf en centre-ville.Pas d’augmentation des taux locaux d’imposition !Si de très nombreuses communes en France ont décidé, en raison de la conjoncture mais aussi des mesures gouvernementales qui alourdissent les dépenses des collectivités, d’augmenter les taux locaux d’imposition (comme la ville de Paris qui a augmenté sa taxe foncière de 51,85%), Julien Sanchez a lui décidé et confirmé lors de ce conseil municipal qu’il n’augmenterait pas les taux d’imposition.Ce gel des taux est donc reconduit depuis 5 exercices comptables, après des baisses entre 2014 et 2017. La rigueur budgétaire paye.A l’inverse, lors de ce conseil municipal, un élu de l’opposition a quant à lui demandé au Maire d’augmenter le prix de l’eau (et donc des taxes).Une demande balayée d’un revers de main par le Maire qui a été très clair : « Mon objectif sera toujours de tout faire pour que les Beaucairois paient le juste prix, pas plus. Demander une augmentation en période de forte inflation est surréaliste et irresponsable ».Ce conseil municipal, qui a duré environ 2h30, a également vu approuver notamment une modification du mandat de maîtrise d’ouvrage pour la poursuite des travaux du Pôle d’Échange Multimodal, le nouveau règlement intérieur des temps périscolaires des écoles de Beaucaire et deux ventes de biens immobiliers communaux dont la commune n’avait plus l’utilité, permettant ainsi à la commune de supprimer des dépenses inutiles sur ces biens (assurances, taxe foncière, etc.) et de faire rentrer des recettes financières tout en faisant émerger à ces endroits de beaux projets plutôt que de laisser des bâtiments inoccupés.