Discrimination : Le Maire de Beaucaire reconnu innocent par la Justice.

Jeudi dernier se tenait à Nîmes le procès du Maire de Beaucaire, poursuivi pour islamophobie par 6 commerçants de Beaucaire mettant en avant leur appartenance à la religion musulmane.
Ces commerçants, qui avaient refusé de respecter ses arrêtés tranquillité publique à l’été 2015 leur imposant la fermeture des commerces à 23h, niaient toute nuisance sonore et prétendaient qu’on leur demandait de fermer uniquement parce qu’ils étaient musulmans (comme si cela était écrit sur leurs visages !).
Évidemment et logiquement, le Tribunal Correctionnel de Nîmes a estimé que les faits de discrimination n’étaient pas constitués, les arrêtés municipaux tranquillité publique du Maire concernant plusieurs rues dans leur ensemble (rues particulièrement étroites et où les terrasses ne sont pas autorisées).
Les musulmans n’étaient évidemment pas spécifiquement visés par ces arrêtés qui visaient simplement les rues où des nuisances et des troubles avaient été constatés aux abords de commerces pendant la nuit et incommodaient réellement et clairement les riverains.
La Préfecture et la police nationale refusant de faire respecter les arrêtés municipaux de fermeture tant qu’un procès était en cours, à l’été 2015, la police municipale avait chaque soir dressé procès verbal contre les commerçants concernés pour qui la loi et la tranquillité publique ne sont visiblement pas des notions importantes.
Désormais fort de ce jugement, le Maire de Beaucaire a indiqué qu’il reprendrait les mêmes arrêtés à l’été 2017 si de nouvelles nuisances sont constatées et signalées par les riverains.
Le droit étant du côté du Maire, les commerçants ne pourront cette fois plus se victimiser pendant des mois à grand renfort d’articles de presse comme ils ont pu le faire.
Rappelons que même la Présidente du conseil régional avait soutenu les commerçants contre le Maire dans cette affaire, parlant de “commerçants souffrant de décisions démagogiques”.
Comme s’il était démagogique de défendre la tranquillité publique et le droit à dormir.